Ce que nous essayons d'être


Pourquoi "fanfarmonie"?


En fait c'est plutôt l'esprit fanfare de nos débuts (vers 1990), type "fanfare des beaux arts",qui nous guide; ceci nous permet de jouer " tout et n'importe quoi" et l'on pourrait rajouter " n'importe comment", "n'importe où" et "n'importe quand".

La fanfare s'est constituée au départ à Montardon, village au nord de Pau; elle s'est ensuite étoffée par des musicos de Pau et sa périphérie mais aussi de Tarbes; les répétition du jeudi ont toujours lieu à Montardon.

Les choses n'étant pas si simples, à la demande d'une forte minorité voulant élever le niveau, une dose d'harmonie a été introduite dans l'esprit et le répertoire.
Des lors, les progrès ayant été "fulgurants", une association 1901 fut créée avec l'élection triomphale de notre "président à vie" Philippe.
Et voilà comment on se retrouve avec une fanfarmonie
Cette dénomination a certes un côté pompeux car, vu le niveau général ambiant, la plupart des fanfares pourraient prétendre à cette appellation qui finalement n'est qu'une façon, pour nous, de se faire remarquer sans frais.

Pourquoi "ça dépend des jours" ?


A nos débuts, imperméables au culte de la personnalité, nous n'avions pas de nom, ou plus exactement un nom différent à chaque prestation, choisi en fonction des circonstances ou du délire du moment.

On a ainsi pu s'appeler : "picrat-band"  "big red band"  "los gratos"  "la banda du fond"  "la bande à Duffond" "la banda de Montardon" "tout et n'importe quoi" "Pau Alegre" "la banda sans nom" "la banda sent bon"  "la bande à Gazon"  "la bande de Gaza" "la bande à Gaston" "chère fanfare" "cher fanfare" "ça ira mieux demain" "ça dépend des ours"  "ça dépend du temps"  "ça dépend des soirs" "ta gueule Ginette" "Fanfart de Vivre" "Aujourd'hui Peut-être" ...

 

Chaque fois que l'on nous demandait notre nom on répondait donc naturellement : ça dépend des jours.

 

Finalement on a décidé de s'appeler "ça dépend des jours"

 

Et le gag continue, car quand on indique maintenant ce nom, les gens nous posent invariablement la 2ème question: "et aujourd'hui c'est quoi votre nom?";  on répète "ça dépend des jours" et l interlocuteur de reposer une 3ème question identique à la 2ème et nous de faire la même réponse; le processus continu indéfiniment avec en final une personne énervée et frustrée de ne pas avoir obtenu, de son point de vue, une réponse satisfaisante.

Autre gag: le nom figure maintenant sur la grosse caisse; or le " j " de " jours " n'est pas très visible; aussi certains nous appellent " ça dépend des ours" (et les fanfarmonistes féminines de confirmer).